Elle n’est pas coupable, mais elle se met à table élabore une partition polyphonique, un tissu où se mêlent souvenirs, fragments d’écriture d’Aurore, vertiges d’un passé collectif et intime. Les figures sont mises en scène comme autant de consciences indépendantes en interrelation dialogique.
Elles sont guidées par la nécessité de rendre compte des traces laissées par le passage des évènements, des tensions inhérentes aux expériences, aux mouvements et à l’imaginaire du corps.
"Que pourrais-je raconter sur Le paradoxe des rives ? Le paradoxe des rives est la passion qui ne se projette plus. Elle n’est pas le désenchantement, elle n’est pas la résignation, elle n’est pas non plus l’abandon absolu à l’illusion fusionnelle. Elle est, peut-être, un nouveau motif."
Extraits de cahiers recomposés
danse, scénographie Aurore Gruel
mise en scène, costumes Françoise Klein
musique et dispositif sonore Hervé Birolini
création lumière Olivier Irthum
collaboration Muriel Corbel
Production : Compagnie Ormone, Centre Culturel André Malraux/Scène nationale de Vandoeuvre-Les-Nancy
Avec le soutien de la DRAC Lorraine, du Conseil Régional de Lorraine, du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle.